Cinéma : Morse

Morse est un petit ovni suédois qui chamboule pas mal réalisé par Tomas Alfredson, aclamé au festival de Gerardmer. Un film de vampire à deux milles lieux des twilights et compagnies, et c'est tant mieux.

Résumé : Oskar est garçon de 12 ans maltraité à l'école par ses camarades, ce qui provoque en lui une haine profonde qu'il ne libère que lors ses promenades nocturnes au pied de son immeuble. C'est là qu'il rencontre Elly, une énigmatique jeune fille déambullant pieds nus dans la neige, et qui dégage une impression animale. Peu à peu Oskar va se lier à cette bien étrange jeune fille ne sortant que la nuit...

C'est avec une finesse et une justesse incroyable de ce film parle non seulement de vampire, mais aussi des enfants et d'une manière générale de la société où chacun possède une part de cruauté en lui. Le film dévoile une poésie enivrante véhiculée par une image très soignée qui contraste avec un récit plein de tension et de surprises intelligement mis en scène. Pour moi c'est incontestablement une grosse claque que ce film fantastique qui rejoint le cinéma social, et cela restera une référence du cinéma de genre pour longtemps. En prime je vous met l'une des affiches originales qui sont nettement plus classes !

quelques dessins

De retour du salon du livre jeunesse de montreuil où j'ai pu montrer mon book à plein de gens, je suis super motivé pour bosser BDs, illustration, projet collectif etc... reste à voir comment trouver le temps de faire tout ça.
Quoiqu'il en soit, j'ai fini de nouvelles illustrations que voici, les deux dernières étant évidemment ciblées pour la jeunesse.

Sinon, j'ai commencé à bosser sur deux projets BDs que j'aimerais pouvoir présenter au festival de la BD d'angoulême fin janvier. En fait ce sont BDs que j'avais commencé l'année dernière et que je reprend, ne gardant que l'idée de base... à suivre donc.

Sombre Bestiaire

Tout d'abord, afin de pouvoir présenter mon boulot d'une manière assez représentative, j'ai créer ma page Ultra-book avec une bonne sélection d'illustrations :
http://chaf-el-bagueto.ultra-book.com/

Donc n'hesitez pas à y jeter un oeil régulièrement pour avoir un aperçu de mes derniers travaux (en illustration principalement)

Sinon, j'ai fait une petite BD en trois planches que j'enverrais au concours jeunes talents du festival de la BD d'Angoulême, et je le montre ici en exclusivité !

Le Rêve de Meteor Slim

J'ai découvert cet été par hasard ce petit bijou de BD, réalisé par Frantz Duchazeau (dont je suis devenu fan depuis). "Meteor Slim", c'est le nom de scène que s'est trouvé un aspirant bluesman qui a tout laché pour vivre de sa musique dans l'amérique des années 30. Loin de mystifier le personnage et la vie de musicien, l'histoire témoigne d'une réalité rude , faite de deception par manque de reconnaissance, de nuits alcoolisées à n'en plus finir et de la dificulté de trouvé la place en réalisant ses rêves.
Un graphisme brut en noir et blanc donne chair à cette rude époque avec force, dans une narration qui laisse la place à des images d'une intensité formidable.
En bref, c'est beau, c'est passionnant, c'est à lire absolument.

Le Rêve de Meteor Slim, Frantz Duchazeau, éditions Sarbacane

Hold-up

Gangsta'oizo

voici une BD au nom ridicule issue d'une petite série que j'ai commencé l'an dernier, qui devait paraître à l'origine dans un magazine gratuit, mais qui n'a finalement pas abouti. Donc je la met ici pour qu'elle ne disparaisse pas complètement dans les abîmes de l'oubli... et je mettrais bientôt d'autres planches de la série.

recherches graphiques

Voilà des recherches de style graphique pour un BD polar... il y a encore beaucoup de travail à faire pour arriver à quelque chose de satisfaisant mais la technique me plait.

La bodde grippe

Issu des DingosDossiers de Gotlib et Goscinny, je trouve que cette petite Bd est tout à fait d'actualité.

Don Juan

lettre d'amour

2 films

Voici 2 films que j'ai aimé au Festival du Film Francophone d'Angoulême

Rien de personnel, France, 2009, de Mathias Gokalp
Avec Jean-Pierre Daroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey...
Prix du jury étudiant au FFA
résumé : la société Muller organise une reception à l'occasion du lancement d'un nouveau produit. Au cours de la soirée, on découvre qu'il s'agit en réalité d'un exercice de coaching pour les cadres de l'entreprise. Progressivement, les rumeurs sur le rachat prochain de la société vont bon train et chacun se retrouve à tenter de sauver sa place.

Ce film marque premièrement par sa structure : un lieu, un évènement, 3 versions de cet évènement. Par de subtils effets de montages , Mathias Gokalp va peu à peu composé un tableau détaillé et sans concession du monde l'entreprise et des différents rapports humains que l'on y trouve. Les protagonistes vont se révéler chaque fois différement selon la version de l'évènement qui est relatée. Cela donne une force inouïe au film qui regorge de révélations et de personnages tous plus crédibles les uns que les autres.

La mise en scène de Mathias Gokalp est exemplaire, faisant preuve d'une grande maîtrise faite de subtilités qui donne tout son sens au film.

C'est le premier long-métrage de M. Gokalp, le cinéma français vient de gagner un grand réalisateur.

C'est pas moi je le jure ! Quebec, 2009, De Philippe Falardeau, avec Antoine l'Ecuyer, Valois d'or au FFA

résumé : au début de l'été 68, Léon Doré, 10 ans, passe à un cheveu de se pendre accidentellement. Sa mère le sauve in extremis, comme l'été précèdent dans la piscine, comme il y a deux ans dans le congélateur. Léon est une bombe à retardement à l'imagination fertile. quand sa mère décide de quitter la famille pour aller refaire sa vie en Grèce, Léon va tout faire pour sublimer la douleur. Piller la maison du voisin, devenir menteur professionnel, trouver de l'argent pour acheter un billet d'avion pour la Grèce.

Dans le même lignée que C.R.A.Z.Y. ce film quebeqois nous parle des 400 coups d'un enfant qui se quectionne sur le normalité. Avec une esthétique sixties et une réalisation originale, le film explore les sombres méandres de l'enfance qui est loin d'être l'âge d'or que l'on voudrait croire. Antoine l'Ecuyer, interprete de Léon, est bluffant dans ce protrait sublimé d'un enfant au coeur brisé devenu incontrôlable. Le rythme comtemplatif du film nous plonge littéralement dans son esprit, dans une narration teinté d'innocence, d'ironie et irrévérence envers ce monde absurde.

C'est pas moi je le jure est un de ces films chocs qui laisse un souvenir indélébile dans notre esprit, et qui révèle une jeune acteur à suivre.

rêveries

Ca va repartir !

Aux quelques âmes errantes qui passeraient par là, j'ai l'intention de reprendre ce blog en main puisque j'ai dans l'idée de produire des mini-bds de manière régulière et de faire des chronique BDs et cinéma.
Pour ça je vous donne rendez-vous à la rentrée

Labyrinthes

Voici mon dernier travail aux beaux-arts qui traite de la forme purement graphique et visuel du labyrinthe, à savoir une structure complexe, avec de nombreuses ramifications, dans laquelle notre regard se perd.







v

petite soirée entre amis

le retour des haricots !

Mireia

Voici un portrait de mon amie espagnole Mireia, j'aime ce type de structures en labyrinthe, en ce moment je réfléchis à développer ça sous d'autre formes... on verra ce que ça donne.