Voici 2 films que j'ai aimé au Festival du Film Francophone d'Angoulême
Rien de personnel, France, 2009, de Mathias Gokalp
Avec Jean-Pierre Daroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey...
Prix du jury étudiant au FFA
résumé : la société Muller organise une reception à l'occasion du lancement d'un nouveau produit. Au cours de la soirée, on découvre qu'il s'agit en réalité d'un exercice de coaching pour les cadres de l'entreprise. Progressivement, les rumeurs sur le rachat prochain de la société vont bon train et chacun se retrouve à tenter de sauver sa place.
Avec Jean-Pierre Daroussin, Denis Podalydès, Mélanie Doutey...
Prix du jury étudiant au FFA
résumé : la société Muller organise une reception à l'occasion du lancement d'un nouveau produit. Au cours de la soirée, on découvre qu'il s'agit en réalité d'un exercice de coaching pour les cadres de l'entreprise. Progressivement, les rumeurs sur le rachat prochain de la société vont bon train et chacun se retrouve à tenter de sauver sa place.
Ce film marque premièrement par sa structure : un lieu, un évènement, 3 versions de cet évènement. Par de subtils effets de montages , Mathias Gokalp va peu à peu composé un tableau détaillé et sans concession du monde l'entreprise et des différents rapports humains que l'on y trouve. Les protagonistes vont se révéler chaque fois différement selon la version de l'évènement qui est relatée. Cela donne une force inouïe au film qui regorge de révélations et de personnages tous plus crédibles les uns que les autres.
La mise en scène de Mathias Gokalp est exemplaire, faisant preuve d'une grande maîtrise faite de subtilités qui donne tout son sens au film.
C'est le premier long-métrage de M. Gokalp, le cinéma français vient de gagner un grand réalisateur.
C'est pas moi je le jure ! Quebec, 2009, De Philippe Falardeau, avec Antoine l'Ecuyer, Valois d'or au FFA
résumé : au début de l'été 68, Léon Doré, 10 ans, passe à un cheveu de se pendre accidentellement. Sa mère le sauve in extremis, comme l'été précèdent dans la piscine, comme il y a deux ans dans le congélateur. Léon est une bombe à retardement à l'imagination fertile. quand sa mère décide de quitter la famille pour aller refaire sa vie en Grèce, Léon va tout faire pour sublimer la douleur. Piller la maison du voisin, devenir menteur professionnel, trouver de l'argent pour acheter un billet d'avion pour la Grèce.
Dans le même lignée que C.R.A.Z.Y. ce film quebeqois nous parle des 400 coups d'un enfant qui se quectionne sur le normalité. Avec une esthétique sixties et une réalisation originale, le film explore les sombres méandres de l'enfance qui est loin d'être l'âge d'or que l'on voudrait croire. Antoine l'Ecuyer, interprete de Léon, est bluffant dans ce protrait sublimé d'un enfant au coeur brisé devenu incontrôlable. Le rythme comtemplatif du film nous plonge littéralement dans son esprit, dans une narration teinté d'innocence, d'ironie et irrévérence envers ce monde absurde.
C'est pas moi je le jure est un de ces films chocs qui laisse un souvenir indélébile dans notre esprit, et qui révèle une jeune acteur à suivre.
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